Des jeunes cadres et étudiants en provenance de plusieurs pays africains, notamment le Sénégal, la Guinée-Bissau, le Mali, la Guinée, le Burkina-Faso, se sont retrouvés à Yamoussoukro, autour du thème ‘’La paix gage de l’intégration et du développement africain : quelle contribution de la jeunesse’’, le mercredi 15 novembre 2023 pour mettre sur pied la Fédération africaine pour la Paix (FAP).
Cette assemblée générale constitutive qui se tenait en marge de la Journée nationale de la paix, a été l’occasion pour le président de la FAP, Koné Krémitcha, d’interpeller cette frange de la population que l’heure est venue pour les jeunes de jouer leur partition dans le maintien de la paix en Afrique.
Selon Koné Krémitcha, au regard des crises militaro-politiques qui se succèdent dans les Etats africains et dans le monde, la paix commence par le respect des principes et qu’il faut user du dialogue pour le règlement des conflits. Pour cela, M. Koné a assuré que des actions seront menées dans les mois à venir, notamment l’organisation d’un forum au premier trimestre 2024, avec des ateliers de formation et des rencontres.
Expliquant les objectifs de la FAP qui se résument en la recherche de la paix, du développement et de l’intégration africaine, il a souligné que sa structure est une Fondation créée par des jeunes cadres africains adeptes de la philosophie ‘’Houphouétienne’’ dominée par la recherche de la paix.
Cependant, la FAP se réserve le droit de prendre position sur tout événement ayant une incidence sur la paix en Afrique et la vie des africains’’, a insisté Koné Krémitcha.
Concernant les perspectives, M. Koné a assuré que des délégations seront installées dans plusieurs Etats sur le continent. Cette Fondation, selon lui, va se doter d’un Prix qui portera le nom d’un président africain qui sera choisi sur la base de ses œuvres de paix, d’intégration et de développement de l’Afrique, a-t-il indiqué.
Ce prix d’excellence pour la paix en Afrique sera attribué aux meilleurs acteurs de promotion de la paix, du développement et de l’intégration en Afrique, assure-t-il.
Honoré Sépé