C’est la deuxième phase du projet qui vise à ‘’former les acteurs médiatiques qui couvrent les questions de conflits sur la couverture éthique, responsable et équilibrée des conflits, afin d’assurer une meilleure prévention des conflits et la cohésion sociale’’, a indiqué Lassina Serme, président du Réseau des Professionnels de la Presse en Ligne de Côte d’Ivoire (REPPRELCI), partenaire au projet.
L’objectif de cette action est de ‘’renforcer nos compétences pour faire face à la multiplication des fake news et des messages haineux qui divisent la population et créent des tensions.
Cette pertinente thématique est d’actualité en ce sens que notre pays connaîtra cette année des élections locales (municipales et régionales) dans le dernier trimestre de l’année’’, a ajouté M. Serme en présence du Directeur général du Programme national de cohésion sociale (PNCS), Dr Théodore Konimi.
Ces élections locales, a souligné Lassina Serme, qui constitueront un véritable test pour les différents partis politiques avant l’élection présentielle de 2025 ne manqueront certainement pas de déchaîner des passions teintées parfois de discours haineux et de fausses informations.
‘’C’est pourquoi, le projet IMPACT, veut nous donner les instruments et outils pour mieux aborder cette période électorale et apporter notre modeste contribution à la consolidation d’un climat de paix et de cohésion sociale’’, a soutenu le président du REPPRELCI.
Il a annoncé qu’après cette série de formation sur la couverture éthique, responsable et équilibrée des conflits, deux autres sessions de formation suivront dans les semaines à venir, portant sur les outils et mécanismes de vérification des fake news en direction de 74 bénéficiaires, soit 37 personnes par session.
M. Serme a exhorté les participants à une assiduité accrue afin de tirer profit de la formation qui leur sera dispensée par Mmes Stéphanie Lamy et Caroline Tétard, venues de la France pour partager avec eux leurs connaissances et savoir-faire.
Le directeur général du PNCS, Dr Théodore Konimi, s’est félicité de la tenue de cet atelier, dont la thématique rencontre l’adhésion du Programme qu’il dirige. ‘’Nous sommes en phase’’, a-t-il lancé à l’endroit des organisateurs, rappelant que ‘’dès la fin de la crise postélectorale 2010-2011, le président Alassane Ouattara a fait de la cohésion sociale un axe majeur de sa politique gouvernementale’’.
Le projet IMPACT, d’une durée de 24 mois, est financé par la Délégation de l’Union Européenne à travers l’instrument contribuant à la stabilité et à la paix (ICP) à hauteur de plus de 700 millions FCFA.
Il est mis en œuvre en Guinée et en Côte d’Ivoire par cinq organisations composées de deux structures françaises, Avocats Sans Frontières France (ASF France) et Danaïdes, d’une plateforme panafricaine, AfricTivistes et deux associations nationales que sont l’Association des Blogueurs de Guinée (ABLOGUI) et le REPPRELCI.